26 décembre 2008

Obsèques d'Yvonne Daget – 26 décembre 2008.

Vous trouverez, ci-dessous, le texte de l'allocution lue lors des Obsèques d'Yvonne Daget.

Ceux d'entre nous qui ont eu la chance de la connaître se souviendront de sa gentillesse, de sa disponibilité et de son attention.

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Au nom du conseil municipal, au nom des habitants de notre village, je tiens à exprimer aux enfants d'Yvonne, Josette et Jean-Pierre, à ses petits enfants, Olivier et Christelle, à ses arrières petits enfants ainsi qu’à toute sa famille, le chagrin profond que nous partageons tous.

Après avoir passé son enfance à Courdimanche et fréquenté l'école communale qu'elle décrivait si bien dans le calendrier 2007 de notre commune, Yvonne rencontra, dans le cadre de ses activités professionnelles, Pierre Daget qui allait devenir son époux, à Courdimanche, le 6 juillet 1946.

Le couple s'installe à Paris puis, en 1974, fait construire, en prévision de ses vieux jours, un pavillon rue des Belles Femmes qu'il utilise comme résidence secondaire jusqu'à ce que Pierrot prenne sa retraite, Yvonne mettant alors fin à ses activités professionnelles.

Tous deux résident alors définitivement à Courdimanche et participent activement à la vie de la commune en répondant toujours présent lors des animations organisées.

Yvonne a été élue Conseillère Municipale en 1995 lorsque Pierrot, après deux mandats, n'a pas souhaité se représenter aux élections.

J'ai donc eu l'honneur d'effectuer mon premier mandat à ses côtés et ai pu alors apprécier sa disponibilité, sa simplicité, sa gentillesse et sa perpétuelle bonne humeur.

Toujours attentive aux besoins des autres, s'est tout naturellement qu'elle participa au CCAS.

L'an passé, Yvonne eut la joie d'assister à l'union de sa petite fille, Christelle.

Ce fut la dernière fois qu'elle entra dans la Mairie qui, pour elle, restait son école.

Aujourd'hui, alors qu'Yvonne va retrouver Pierrot, je me souviens du sourire qui illuminait alors son visage.

Je vous invite à vous rappeler des moments forts de son existence et vous demande de bien vouloir observer, en sa mémoire, une minute de silence.

Yvonne, nous ne t'oublierons pas.

24 décembre 2008

Compte rendu de Conseil Municipal

Le compte rendu de la réunion du Conseil Municipal du 18 décembre 2008 est disponible ici

12 novembre 2008

Cérémonie du 11 novembre 2008.

C'est à 08 h 30 que s'est déroulée la célébration de l'armistice du 11 novembre 1918.

Quelques habitants se sont joints aux délégations des anciens combattants, du souvenir français, des sapeurs pompiers, de la gendarmerie, d'élus courdimanchois et de communes voisines afin de rendre hommage à nos morts pour la France, la musique étant assurée par la fanfare "l'écho de la vallée".

La lecture du message de Monsieur Jean-Marie Bockel, secrétaire d'état à la défense et aux anciens combattants, dont le texte est reproduit ci-après, a clos la cérémonie officielle.

Les participants ont alors été conviés à se réunir, dans la salle du Conseil Municipal, afin de se réchauffer à l'aide d'une boisson chaude et visionner le diaporama préparé, à cette occasion, par Daniel Nolleau.

Vous pouvez obtenir ce diaporama en envoyant un message électronique en Mairie afin d'en solliciter l'envoi.


Message du 11 novembre 2008 de Monsieur Jean-Marie BOCKEL

Secrétaire d'Etat à la défense et aux anciens combattants


Il y a aujourd'hui 90 ans, le 11 novembre 1918 à 11 heures, les clairons sonnaient le cessez-le-feu tout au long de la ligne de front, mettant un terme aux combats meurtriers de la Première Guerre mondiale. Exténuée par quatre années de souffrance, de deuils et de privations, la Nation toute entière laissait éclater sa joie.

Le 11 novembre 1918, la foule est en liesse dans la capitale. Au front, le canon s'est tu pour laisser place à un silence assourdissant. Incrédules, les combattants peinent à réaliser qu'à cet instant précis s'achève leur long cortège de souffrances.


Avec la joie des vainqueurs, contraste également la tristesse de tous ceux qui célèbrent cette victoire dans la douleur causée par la perte d'un proche. Pour les centaines de milliers de veuves et d'orphelins de cette Grande Guerre, le deuil succède au silences des armes.

A Paris, le 11 novembre, la Chambre et le Sénat font un triomphe à Clémenceau, l'homme qui incarne ce jour-là la victoire, l'homme qui a personnifié la France mieux que quiconque aux yeux de tout un pays. Alors que le canon tonne dans le ciel de la capitale, les parlementaires, émus jusqu'aux larmes, entonnent en choeur la Marseillaise.

Après leur avoir lu les conditions d'armistice, le «Tigre» s'adresse à eux : «Au nom du peuple français, au nom du gouvernement de la République Française, j'adresse le salut de la France unie et indivisible à l'Alsace et à la Lorraine».

Aux yeux de tous, la France a été durant quatre années le champ de bataille de l'Europe et du monde. Dans la boue des tranchées, sous unepluie incessante de fer et de feu, sur des lignes de front désespérément immobiles, les hommes ont connu pour la première fois la mort de masse. Des forts de Verdun aux champs de bataille de la Somme, des plaines d'Artois aux montagnes du front d'Orient, sur terre, sur mer et pour la première fois dans les airs, les hommes sont venus mourir de tous les continents.

Au poids des destructions matérielles vient s'ajouter le fardeau de la paix. Le soir du 11 novembre, Clémenceau s'est adressé à ses proches : «nous avons gagné la guerre, mais maintenant il va falloir gagner la paix». Une tâche écrasante attend les nations alliées. Réunies à Paris durant six mois, elles tenteront de refaçonner le monde, inspirées par les grands principes du Président Wilson.

En 1918, les quatre années de guerre ont changé l'histoire du monde, laissant une Europe divisée et durablement affaiblie, une Europe qui marque le pas et dont la proéminence sur la scène internationale est remise en cause. Il faudra l'échec de la Société des Nations, les affres de la Grande Dépression et l'abîme de la Seconde Guerre mondiale pour finalement établir les fondations d'un monde de paix et de droit. Ces tentatives successives, infructueuses, donneront naissance à l'idée européenne, enfantée par le drame de la Première Guerre mondiale.

Aujourd'hui, 90 ans après la fin de ces terribles évènements, la France se souvient du sacrifice de ses enfants et n'oublie pas celui de tous les hommes venus d'ailleurs pour mourir sur notre sol.

La France se souvient et honore avec respect et gratitude le sacrifice de ses Alliés britanniques et de tous les pays du Commonwealth.

La France se souvient et salue l'engagement fraternel des tirailleurs de la «Force Noire» venus de toute l'Afrique, à côté des combattants d'Afrique du Nord et d'Indochine.

La France se souvient des travailleurs venus de Chine pour contribuer à l'effort de guerre des nations Alliées.

La France se souvient et n'oublie pas l'engagement passionné des deux millions de combattants venus des Etats Unis d'Amérique.

La France se souvient et rend hommage à tous les belligérants européens, alliés de toujours et ennemis d'hier, aujourd'hui réconciliés dans une Europe en paix autour de l'héritage commun du souvenir de la Grande Guerre.

Aujourd'hui, en ce 11 novembre 2008, la communauté nationale se retrouve dans toutes les communes de France autour des monuments aux morts.

Alors que s'en est allé Lazare Ponticelli, dernier représentant de la génération sacrée des Poilus, nous entrons dans le temps de l'Histoire, un temps où nous contemplons désormais ces évènements du passé sans le regard des derniers témoins.

Honorons le souvenir et la mémoire de tous les morts de la Grande Guerre, transmettons cet héritage sacré et douloureux aux jeunes générations.

Jean-Marie BOCKEL


21 octobre 2008

Compte rendu de Conseil Municipal

Le compte rendu de la réunion du Conseil Municipal du 15 octobre 2008 est consultable ici.

05 octobre 2008

Mise en ligne du journal.

Le journal du 3ème trimestre 2008, qui a été distribué, est consultable ici